Il y a une ambiance particulière à l’approche de la mer, lorsque la terre se termine et se transforme en plage, en falaise ou en quai.
Tout à coup, l’air, l’odeur, l’ambiance deviennent différents. C’est tout un monde qui surgit.
Le spectacle de la mer qui se retire pour laisser place à l’estran à Sainte Marie de Ré, l’approche du chalutier traînant un vol de mouettes à Sète, l’arrivée d’un bateau venant d’Arabie à Fort Cochin en Inde, le fracas des vagues sur les rochers à la Pointe du Raz.
Comment retracer ces histoires par un seul trait de crayon, par quelques coups de pinceau, sinon en en faisant sa propre interprétation, sa propre histoire.
Il m’arrive souvent de me poser sur une plage de l’île de Ré et de dessiner puis de peindre à l’aquarelle les remous de la mer qui s’infiltre entre les rochers aux reflets irisés. J’aime aussi représenter le chemin qui s’insinue entre les dunes, la surface bleue de la mer apparaissant en arrière plan.
Se laisser surprendre par ce que la mer apporte aux abords des quais, parfums de voyages, rêves d’aventures du bout du monde.